"Être acteur de son bien-être et de sa santé grâce aux vertus de la nature."
Les 4 plantes qui boostent l’immunité
Booster son immunité l'hiver

Les 4 plantes qui boostent l’immunité

Voici  les caractéristiques de 4 plantes intéressantes avant ou pendant l’hiver

Booster son immunité l’hiver
  1. L’échinacée

On peut l’utiliser en cure (3 semaines) à l’arrivée de l’hiver, en prévention des pathologies ORL et de la grippe. Des études récentes montrent qu’elle diminue la durée du rhume, atténue le mal de gorge. Elle semble aussi réduire l’anxiété, les gingivites.

Si on l’utilise plusieurs fois dans l’hiver, il faut prévoir des arrêts réguliers de prise afin d’éviter que l’organisme ne s’y habitue. On peut l’utiliser en infusion, décoction, capsule (vérifier dans ce cas la concentration et éviter les capsules contenant du dioxyde de titane ou de silicium, qui contient souvent des nanoparticules), EPS ou jus frais.

A éviter en cas de maladie auto-immune ou d’infection par le VIH, ou de chimiothérapie ou de corticothérapie au long cours.

  1. Le lapacho

Le lapacho est un arbre qui vient d’Amazonie. Son écorce contient du fer, des tanins, des oligo-éléments, des anti-viraux, des antiseptiques, des coumarines (fluidifiants du sang) et a des propriétés anti-infectieuses, anti-inflammatoires et immunostimulantes. Il est utilisé couramment au Brésil pour combattre de nombreuses infections (gastro-entérites, infections des voies respiratoires)

On peut l’utiliser en décoction ou sur la peau en cas de psoriasis par exemple (la bêta lactone qu’il contient est utile contre l’hyperprolifération des cellules de la peau)

  1. La gelée royale

Elle est produite par les abeilles et est destinée aux jeunes larves venant de naître. C’est aussi l’aliment exclusif des reines des abeilles. Elle contient des sucres, des protéines, du gras, des vitamines (surtout B1 et B5), des minéraux, des oligo-éléments.

Elle est utilisée de manière traditionnelle pour lutter contre la fatigue physique et intellectuelle, pour accélérer la convalescence. Des études ont constaté des effets immunostimulants et immunomodulateurs.

Attention en cas d’allergie au miel, pollen et piqûres d’abeilles.

  1. Les champignons : Siitaké, Reishi, maitaké et l’agaricus blazei

Tous ces champignons, grâce aux bêtaglucanes qu’ils contiennent (ne pas acheter de complément alimentaires avec ces champignons s’il n’est pas indiqué de quantité minimale de bêta glucanes), stimulent le système immunitaire. Ils sont aussi dépuratifs, ce qui permet à la fois la cure de désintoxication et de revitalisation.

En cas de maladie cardio-vasculaire, le reishi diminuerait l’essoufflement, les palpitations, le taux de cholestérolet ralentirait l’athérosclérose.

Attention en cas de troubles de la coagulation, de thrombopénie ou à prooximité d’une intervention chirurgicale, le Reishi ayant une action anti-coagulante.

L’agarigus blazéi est le plus immunostimulant de tous les champignons, avec un cham d’action très large et est aussi utilisé depuis des siècles dans la médecine traditionnelle chinoise

 

Attention : ces conseils sont donnés à titre indicatif et ne se substituent en aucun cas au diagnostic et au traitement médical.

Bibliographie

Echinacée :

  1. Jawad, R. Schoop, A. Suter, P. Klein, R. Eccles. Safety and Efficacy Profile of Echinacea purpurea to Prevent Common Cold Episodes: A Randomized, Double-Blind, Placebo-Controlled Trial. Evidence-Based Complementary and Alternative Medicine, vol. 2012, Article ID 841315, 7 pages, 2012. doi:10.1155/2012/841315.

Barrett B. Echinacea: Safety Review. HerbalGram No.57, États-Unis, 2003.
Blumenthal M., Goldberg A., Brinckmann J. (Ed). Expanded Commission E Monographs. American Botanical Council, publié par Integrative Medicine Communications, 2000.
ConsumerLab.com. Product Review: Echinacea. [Consulté le 7 septembre 2010]. www.consumerlab.com
Ernst Edzard (Ed). The Desktop Guide to Complementary and Alternative Medicine, Mosby, Grande-Bretagne, 2001.
ESCOP Monographs on the Medicinal Uses of Plants Drugs – Echinaceae pallidae radix + Echinaceae purpureae herba + Echinaceae purpureae radix. Centre for Complementary Health Studies, Université d’Exeter, Grande-Bretagne, 1996, 1997, 1999.

Lapacho :

[1] Portillo A, Vila R, et al. Antifungal activity of Paraguayan plants used in traditional medicine. J Ethnopharmacol . 2001 Jun;76(1):93-8.

Machado TB, Pinto AV, et al. In vitro activity of Brazilian medicinal plants, naturally occurring naphthoquinones and their analogues, against methicillin-resistant Staphylococcus aureu. Int J Antimicrob Agents. 2003 Mar;21(3):279-84.

Miranda FG, Vilar JC, et al. Antinociceptive and antiedematogenic properties and acute toxicity of Tabebuia avellanedae Lor. ex Griseb. inner bark aqueous extract. BMC Pharmacol. 2001;1(1):6. Texte intégral  sur BioMed Central

[2] Muller K, Sellmer A, Wiegrebe W. Potential antipsoriatic agents: lapacho compounds as potent inhibitors of HaCaT cell growth. J Nat Prod . 1999 Aug;62(8):1134-6.

[3] Red Lapacho (Tabebuia impetiginosa)–a global ethnopharmacological commodity? Gómez Castellanos JR, Prieto JM, Heinrich M. J Ethnopharmacol . 2009 Jan 12;121(1):1-13. Review.

Gelée royale

Barrett Stephen, MD. Bee Pollen, Royal Jelly, and Propolis. [Consulté le 5 avril 2011] www.quackwatch.org
Calvarese S, et al. Chloramphenicol in royal jelly: analytical aspects and occurrence in Italian importsApidologie 37 6 (2006) 673-678. Texte intégral : www.apidologie.org

Reishi

Chandler Frank (Ed.) Herbs –Everyday Reference for Health Professionals, Canadian Pharmacists Association and Canadian Medical Association, 2000.
Willard T. Textbook of advanced herbology. Wild Rose College of Natural Healing, Canada, 1992.

 

Laisser un commentaire